On le sait toutes et tous, les voyages d’affaires ne sont pas neutres pour l’environnement. Aussi, face à la nécessité de trouver des solutions face au réchauffement climatique et à la crise énergétique, il est urgent pour les entreprises de faire évoluer certaines habitudes et comportements en matière de déplacements professionnels et de voyages d’affaires.
On déploie une politique de voyage écologique
On se concerte, on échange et on embarque toutes ses équipes dans une vraie réflexion sur la politique de voyages de son entreprise avec l’objectif de réduire de façon significative les émissions de CO2 et optimiser les dépenses. Ce process permet de mobiliser les consciences et d’établir une liste concrète de règles à respecter par chaque collaborateur, pour chaque déplacement professionnel et voyage d’affaires (budget à ne pas dépasser, compagnies à privilégier, classes de réservation autorisées, processus de validation interne, modalités de remboursement …).
Pour l’international, on privilégie les vols sans escale
Bien que l’avion soit le moyen de transport le plus polluant en matière d’émissions de CO2 (environ 40 fois plus qu’un TGV), il reste difficile de faire un Paris-New York en train ! En cas de voyages d’affaires à l’international, on porte plus d’attention au moment du choix des vols. Étant donné qu’un avion consomme beaucoup de kérosène au moment du décollage et de l’atterrissage, on oriente ses choix vers des vols sans escale, de manière à réduire les décollages et les atterrissages.
À l’intérieur, on privilégie le train
Pour les déplacements professionnels et voyages d’affaires en France (voir même en Europe), on évite de réserver des vols intérieurs et on opte pour le train, le car et pourquoi pas le covoiturage. À chaque fois que la destination est accessible en train (TGV), on choisit ce mode de transport qui comporte de nombreux avantages ; confort, rapidité, zéro contrôle de sécurité, embarquements immédiats et bagages toujours à disposition.
On compense son empreinte carbone
Prendre l’avion est un acte émetteur de CO2. Une des manières de voyager de façon plus vertueuse est de compenser ses émissions de CO2 en finançant les actions d’associations spécialisées dans la compensation carbone comme Horizon 2050, GERES, Graines de vie, Reforestaction, Good Planet …
On arrête d’imprimer ses documents de voyage
Réservations, tickets, billets, mails de confirmation, hôtels, factures… Chaque voyage d’affaires crée son lot de documents. À l’heure du Tout Numérique, on arrête d’imprimer ses documents de voyage et on encourage chaque collaborateur/trice à faire de même. Cerise sur le gâteau, en passant à ce mode « sans contact », on respecte les mesures de distanciation sociale et on se prémunit des risques de contamination.
Sur place, on adopte un comportement responsable à l’hôtel
Une fois arrivé à l’hôtel (et avoir au préalable pris le soin de réserver dans un hôtel ou une chaîne d’hôtels engagés dans une démarche durable avec notamment l’utilisation de produits écologiques pour le nettoyage, un tri sélectif des déchets et d’autres mesures), on poursuit sa quête de « bienfaiteur » de la planète en évitant de demander à changer ses serviettes et ses draps régulièrement.
Réduire de façon drastique l’impact écologique des voyages d’affaires est souvent lié à des décisions de bon sens. De l’étape de réservation à l’hébergement sur place en passant par le mode de déplacement, il est possible d’adopter un comportement vertueux en orientant mieux ses choix.