Le récent rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sur les effets climatiques rouvre la cicatrice déjà suintante de la question de notre impact sur l’environnement. Lors du confinement, la limitation voire l’arrêt brutal des déplacements de la population a donné une bouffée d’air pur à la planète avec une baisse significative des émissions carbone. Nous étions tous ravis et charmés de voir la nature reprendre ses droits mais nous avons bien vite chassé le naturel pour qu’il revienne au galop. La faute aux mauvaises habitudes couplées aux exigences du monde moderne. Cependant, ne soyons pas hypocrites ! Même si nous sommes aujourd’hui contents de reprendre nos activités, essayons de les concevoir autrement.
Une nouvelle ligne de conduite
Les conseilleurs sont aussi les payeurs
Cette remise en question démarre avec les conseillers de vente eux-mêmes. L’équipe de Carré Voyages a bénéficié d’une formation RSE – Responsabilité Sociétale des Entreprises. Sur le volet écologique, des chiffres, des chiffres et encore des chiffres qui nous ont mis face à nos responsabilités. Comme une prise de conscience d’un fait pourtant connu et reconnu. La planète étouffe. L’admettre, c’est accepter de changer ses habitudes. L’instauration du télétravail a été une étape déterminante en incitant notamment, à l’économie des énergies et des consommables.
Sensibiliser les voyageurs
La clé de voûte serait aussi de sensibiliser et d’informer le voyageur. L’utilisation de transports doux et tout autre moyen de déplacement sur son lieu de villégiature a un impact modéré sur l’environnement. Respecter le territoire sur lequel on se rend c’est limiter les effets néfastes par des conduites responsables. C’est aussi donner du sens à son voyage en étant un consommateur raisonné et raisonnable. C’est profiter du temps des vacances pour ralentir, faire une pause et rencontrer la population locale.
Les échanges avec nos partenaires et clients
Garder l’esprit ouvert à l’échange avec nos partenaires et nos clients, c’est lutter, à notre niveau également, contre des années d’habitudes, de routine et d’automatismes. Proposer n’est pas disposer mais des alternatives ferroviaires pour les villes d’Europe bénéficiant d’une ligne à grande vitesse depuis la France sont possibles. Eviter les escales inutiles en avion autant que faire se peut et rentabiliser le remplissage des autocars en mutualisant leurs rotations sont autant de petites pierres à l’édifice.
À l’heure du voyage responsable
La plupart des compagnies aériennes payent une écotaxe et les compagnies de ferries ont réfléchi à des systèmes d’alimentation électriques de courant à quai.
Carré Voyages ne se pose pas en parangon vertueux, cependant, ce nouveau coup de semonce du GIEC nous pousse à agir. Le paradigme qui consiste à voir le voyage comme un ailleurs loin de chez soi, loin de sa routine, loin de sa ville et donc de son quotidien n’est pas un obstacle au tourisme responsable. Sans aller jusqu’à porter un casque de réalité virtuelle pour traverser les mers et les océans, on peut certainement inventer une autre façon d’appréhender l’acte de voyager.